Jacques Le Brusq,
©Karen Lavot-Bouscarle
Forêt de Brocéliandre

Né en 1938, Jacques Le Brusq est diplômé de l’École nationale des Beaux-Arts de Paris en 1964.
Dans les années 70, il anime un centre d’art, la Cour de Bovrel, dans le Morbihan. C’est à partir de cette immersion dans les forêts que Jacques Le Brusq commence à peindre les paysages, les arbres en particulier. Peindre, c’est-à-dire, selon ses mots, à « nommer les choses, nommer les choses en les donnant à voir« .
Viendra ensuite, dans les années 90, la découverte des grandes plaines de la Beauce, la terre à perte de vue, qui conduit l’artiste à « s’affranchir des codes de la perspective classique ».
A partir de 2010, Jacques Le Brusq retrouve la Bretagne et les rivages de la presqu’île de Rhuys, univers éternellement changeant au gré des marées, propice à un regard poétique « au delà de la matérialité du motif » .

Expositions récentes :
2024, galerie Gaïa, Nantes.
2022, galerie Cécile Loiret, Vannes.
2021, galerie Gaïa, Nantes.
2020, Musée Robert Tatin, à Cossé-le-Vivien, en Mayenne.
2020, Musée des Beaux-Arts de Vannes;
2019, Musée de Tessé, Le Mans.

Extraits choisis :
« Ce que je cherche, c’est ce qui ne peut être appréhendé par aucun autre moyen que la peinture. C’est un domaine où les mots n’ont pas cours. L’essentiel de la peinture est indicible. »
Jacques Le Brusq

« Nous n’avons pas affaire ici à des paysages. Ces masses vert clair ou sombre, […] n’appartiennent pas à la représentation ».
Mathieu François du Bertrand

« Regarder un tableau de Jacques Le Brusq, c’est faire front à ce tableau […] parce ce que ce tableau nous rappelle que l’existence procède de ce combat silencieux ».
Vincent Eggericx